martes, 2 de junio de 2015

Ministra francesa de Ecología "Las negociaciones de ONU son totalmente inadecuadas para la emergencia climática"

Pour la ministre de l’écologie les discussions sur le climat qui reprennent à Bonn, lundi 1er juin, ne pourront progresser sans une réforme profonde de la mécanique multilatérale. 




Ministra francesa de Ecología, Ségolene Royal


Fuente: Diario Le Monde /1 junio 2015
Entrevista realizada por:  Roger Simon
@politicoroger


Les négociations de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques reprennent lundi 1er juin à Bonn. Sont-elles à la hauteur du défi à relever ?
Ségolène Royal : Les négociations de l’ONU sont totalement inadaptées à l’urgence climatique. En privé, tout le monde le dit, tout le monde en est parfaitement conscient, mais la lourdeur du processus est telle qu’il se poursuit comme si de rien n’était. J’ai participé au sommet de la Terre de Rio, au Brésil, en 1992. J’ai l’impression que l’on remet chaque fois à l’année suivante les décisions à prendre. Pourtant, lorsqu’il y a une urgence dans une entreprise, on se met à négocier sans attendre un rendez-vous institutionnel un an plus tard ! Ce décalage entre la procédure onusienne et l’urgence climatique commence à poser un réel problème et à exaspérer les pays les plus fortement victimes du dérèglement climatique.

Vous en êtes-vous entretenue avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon ?
Oui. Lors de mon entretien avec lui pendant la réunion des agences de l’ONU à Paris, je lui ai fait part de cet écart angoissant qui existe entre la lourdeur de la procédure et l’urgence climatique. Il en a convenu avec moi. Je lui ai demandé combien le texte de négociation devrait compter de pages pour parvenir à un bon accord à Paris. Il m’a répondu très clairement : un bon accord, c’est 20 pages, pas plus. On en est loin. Pour le moment, le document fait plus de 80 pages.

Pourquoi les négociateurs ne parviennent-ils pas à progresser plus rapidement ?
Parce qu’ils n’ont pas de mandat. J’observe une espèce de professionnalisation des négociateurs de l’ONU. A Copenhague en 2009, les chefs d’Etat étaient venus à la fin de la COP et les négociateurs professionnels avaient attribué l’échec du sommet aux chefs d’Etat qui n’auraient pas dû venir, comme si c’était leur chose, alors que les chefs d’Etat sont intervenus trop tard, précisément. C’est bien leur engagement politique qui doit changer la donne.

Dans ces conditions, n’est-il pas temps d’arrêter la machine onusienne sur le climat et de privilégier d’autres cadres ?
Il ne faut pas stopper les négociations onusiennes, mais il faut que Bonn obéisse à des instructions politiques des chefs d’Etat et de gouvernement. Sinon, les négociateurs, qui sont là depuis 15, voire 20 ans, vont continuer leur folklore. Vous retrouvez des centaines de personnes devant leur ordinateur, en train de discuter un point du texte entre crochets ou de jouer aux mots croisés ! Il faut changer de méthode : mettre sur la table un document rassemblant les engagements des pays les plus en avance, comme ceux de l’Union européenne, et demander aux Etats qui ne sont pas d’accord de s’exprimer. Cela changerait les choses parce que les pays ne voudront pas apparaître comme ceux qui ont fait échouer le sommet de Paris.

L’Union européenne peut-elle jouer un rôle dans cette réforme du multilatéralisme ?
L’Union européenne (UE) estime avoir fait sa part du travail en s’étant mise d’accord à 28 sur des objectifs de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Mais ce n’est pas le cas. La position que je défends au sein du conseil de l’UE, c’est que l’on soit davantage dans l’action. Je pars faire une tournée africaine avec le commissaire européen chargé de l’énergie. L’Afrique est aujourd’hui le continent le plus en retrait dans les négociations sur le climat car elle en a assez des grands discours. Elle attend des actes, notamment un accord sur le volet financier. Il est temps que les pays riches s’engagent. A Lima [lors de la COP 20, en décembre 2014], c’est la question du financement qui a fait blocage à un accord.

Ne risquez-vous pas de fragiliser l’action de Laurent Fabius en donnant un coup de pied dans la fourmilière onusienne ?
Je pense au contraire l’aider beaucoup parce qu’à Bonn, du coup, des choses vont peut-être changer. A un moment, il faut prendre ses responsabilités. C’est plus facile pour moi de le dire que pour lui, qui est ministre des affaires étrangères et qui aura la charge de présider le sommet de Paris en décembre. Ma liberté de parole est utile, et puis, je suis ministre de l’environnement, ministre du climat ! C’est moi qui siège au nom de la France. Nous n’avons pas le même rôle.

Peut-on encore espérer un accord à Paris permettant de contenir à 2° C le réchauffement de la planète ?
Oui, à condition de ne pas tenir un discours défaitiste. Le ressort psychologique, c’est d’imposer notre optimisme et notre volonté d’avancer à des pays qui, en restant en rade, passeront pour ceux qui n’auront pas répondu à l’urgence climatique. Il faut, comme dans le lancement d’une campagne électorale, se dire qu’on va gagner. Si l’on dit que ça va être très difficile, on est sûr de perdre ! Dans ce combat, il existe un fait nouveau, le basculement du monde des affaires et de la finance. Les ONG s’inquiètent du risque de « greenwashing », mais mieux vaut voir les entreprises s’intéresser aux marchés de la croissance verte que les laisser se réfugier dans l’inertie. Le mouvement de la société est crucial pour accompagner l’accord. L’un se nourrit de l’autre. Aujourd’hui, tout cela est trop cloisonné.

lunes, 1 de junio de 2015

Jean Mendelson, Embajador de Francia para el Cambio Climático: Hay razones para ser optimistas respecto a la COP 21 en París

En rueda de prensa convocada por la Embajada de Francia en Caracas, el Embajador para Cambio Climático en América Latina y el Caribe, Jean Mendelson, sostuvo que hay sobradas razones para ser optimistas respecto a la importante cumbre COP 21, que se realizará en París a fines de este año, en la que la ONU pretende concretar un acuerdo universal que sustituya el Procolo de Kyoto alcanzado en 1992. 



                                Embajador de Francia para Cambio Climático en América Latina y el Caribe, Jean Mendelson



Por: Richard Bailey
La Huella Verde
http://lahuellaverde.wix.com/huellaverde
Miembro de @PeriodismoCC


Para el Embajador Mendelson hay tres razones fundamentales para ser optimistas, aparte de que por principio siempre hay que  desechar el pesimismo. 

En primer lugar,  ya el 99% de la comunidad científica está de acuerdo que  el peso abrumador de la investigación apunta al factor humano como origen de la mayor cantidad de emisiones de gases de efecto invernadero. Cesó la confrontación entre científicos sobre las causas del cambio climático: el hombre y el proceso de industrialización son el origen de la contaminación y sus efectos sobre el calentamiento global.

El segundo factor importante es que Estados Unidos y China, las dos economías más grandes del mundo, han tomado el liderazgo y se pusieron de acuerdo para reducir sus emisiones de CO2 en cantidades y fechas concretas, lo que motivó "una ola" entre otros países industrializados para seguir sus pasos.

Y el tercer elemento que sustenta el optimismo es que muchos sectores económicos comienzan a ver la economía verde no como una amenaza sino como una oportunidad de negocios, eliminando uno de los mayores obstáculos que se presentaban hasta ahora. 

Venezuela en busca de una ley sobre cambio climático

En el marco del Día Mundial del Ambiente, el parlamento verde venezolano, representado en la Comisión Permanente de Ambiente, Recursos Naturales y Cambio Climático de la Asamblea Nacional, decidió convocar a una jornada de reflexión y análisis que tiene como objetivo abrir paso a un proyecto de ley sobre cambio climático.

Alba Marina Gutiérrez
@AlbamarinaVzla

Se trata del foro “Tertulia con el Clima: El Parlamento de cara a la COP21”; iniciativa que cuenta con el apoyo técnico de la red Periodismo ante el Cambio Climático (PCC).

El evento será el próximo miércoles 3 de junio en curso, en el auditorio del Museo Boliviano de la Asamblea Nacional, situado en la esquina de Pajaritos, en Caracas.

El foro disertará sobre tres de las múltiples dimensiones del cambio climático: geopolítica, Manuel Briceño; marco legal, Isabel De Los Ríos; y científica, María Teresa Martelo (una de las investigadoras venezolanas que contribuyeron con el Premio Nobel de la Paz 2007, otorgado al Panel de Expertos de ONU (IPCC) por sus estudios sobre cambio climático).

La invitación es abierta. Está dirigida a parlamentarios, funcionarios públicos, diplomáticos, profesionales, empresarios, académicos, científicos, estudiantes y público en general.

La red PCC es un voluntariado de periodistas y comunicadores sociales que desde el año 2009 impulsan el tema cambio climático y lo mantienen en la agenda de los medios a fin de educar, formar y sensibilizar a los tomadores de decisiones y la población en general.



Prensa - Periodismo ante el Cambio Climático (PCC)/ @periodismocc 

Comisión de Ambiente de la AN: Una cenicienta estratégica

El actual presidente de este parlamento develó la agenda que les ocupa. Admitió debilidades técnicas y explicó cómo las solventarán. Especialmente, las relacionadas con cambio climático; variable que no es advertida en las denuncias o casos que analizan








Alba Marina Gutiérrez
@albamarinavzla

Con la intención de obtener un balance de gestión del parlamento verde venezolano y respuestas sobre asuntos de interés público nacional en materia ambiental, Quinto Día entrevistó al presidente de la Comisión Permanente de Ambiente, Recursos Naturales y Cambio Climático de la Asamblea Nacional, César González (Psuv-Portuguesa).

-¿Qué está haciendo la Comisión?
-Estamos centrados en dos asuntos significativos. Trabajamos en una actividad muy importante desde la Subcomisión Permanente creada para evaluar las obras del Embalse Yacambú (estado Lara). Una obra de enorme ingeniería que atraviesa dos fallas: la de Boconó y la de Quíbor. Estas fisuras del terreno afectan la construcción; y hay que desarrollar un mecanismo que garantice que el túnel -una vez en uso, los movimientos de la tierra no perjudiquen la obra y que responda en caso de emergencia. Inspeccionamos la obra para documentarnos y generar un informe que presentaremos en plenaria de la AN en unos 15 días.
El otro asunto que nos ocupa es el Decreto por el Agua y la Vida de Yaracuy que elaboró el gobernador del estado Yaracuy, Julio L. Heredia, destinado a proteger el agua. Creemos que es muy importante y merece apoyo porque regionaliza la responsabilidad en el marco de la Constitución y demás leyes nacionales. Por otra parte, sirve de ejemplo para que otros estados elaboren sus decretos-ley destinados a proteger los ríos. Nuestro trabajo es lograr un mecanismo para aplicar el decreto y que éste no esté reñido con un plan de desarrollo de recuperación de cuencas y fuentes de trabajo, aplicando agroecología. Ya tenemos denuncias de tala y quema en la zona; esto es grave y no beneficia a nadie.
Recientemente, nos llegó un caso de Calabozo (estado Guárico), del sector La Restinga; una denuncia sobre afectación de un humedal. Se otorgó un permiso para construcción y se tomaron más de 4 hectáreas que refugian fauna, aguas subterráneas, especies vegetales. Hay que inspeccionar.

-¿Reciben denuncias sobre afectación por minería?
-Para nosotros esta es una preocupación muy grande. Aquí nos llega casi todas las semanas denuncias que afectan Abraes (Áreas Bajo Régimen de Administración Especial), ríos, cuencas. ¿Qué hacemos? Las recibimos, vamos e inspeccionamos, levantamos los informes y los enviamos al órgano respectivo. ¿Qué vemos? Una gran contradicción entre la Gran Misión Vivienda Venezuela, obras para trenes versus la demanda de mucha arena y cómo se están explotando los yacimientos. En muchos casos se viola la ley y se ocasionan daños ecológicos muy graves para responder a esa exigencia – que es comprensible- pero la cuestión es lograr un equilibrio entre esas necesidades de minerales o arena y la protección del ambiente.

Nosotros hemos decidido crear una línea problemática, estratégica para discutirla con el Ministerio de Ambiente; pero con los cambios que se dieron en ese ente, tanto de nombre, como estructura y de personal, ha sido muy difícil. Estamos esperando que eso se normalice. Esto es muy grave. En el caso de la explotación de oro, la magnitud de los daños trasciende la capacidad de análisis que tiene esta Comisión porque supone muchas variables, como por ejemplo de relaciones internacionales. Nos angustia cómo se está destruyendo el ambiente en Bolívar y Amazonas. Estratégicamente, la explotación del oro y el coltan es de riesgo para el país.

Cambio climático en el parlamento
Sobre este apartado, González suspiró y dijo convencido: “Ese es otro de los temas complicados”. Es de reciente data en la Comisión. Tiene escasos cuatro años. Actualmente, el tema está a cargo del diputado, Nelson Escobar (Psuv-Portuguesa), quien preside la subcomisión permanente creada para esta materia.

-¿Qué ha hecho esa subcomisión sobre cambio climático?
-Se está trabajando con un proyecto que lidera el diputado Escobar llamado La Asamblea va a la Escuela. Ha concentrado actividades en los centros educativos para crear conciencia en los niños. Tenemos claro que cambio climático es un asunto de largo alcance y que hay que trabajarlo con la toma de conciencia; construir ciudadanía en función de esta materia ambiental.

-¿Parece que este no es un tema medular para la Comisión de Ambiente?
-Lamentablemente a nosotros nos ha consumido el tiempo muchos los problemas inmediatos: talas, quemas, invasiones, contaminación de ríos, minería; eso es lo cotidiano, y en eso ponemos a trabajar al equipo técnico porque recibimos muchas denuncias. El problema de cambio climático es que es algo estratégico y complejo. Hemos discutido sobre la posibilidad de conformar un equipo nacional que se monte en eso y concluya en una ley de cambio climático.

-¿Está consciente la Comisión que nuestro país está rezagado en materia legislativa sobre cambio climático respecto a sus pares de la región y que iremos a la COP21 con tareas pendientes?
-Sí. Aunque no creo que las cumbres –realmente- sean los escenarios para resolver. La Comisión ha asistido a dos de estas conferencias del clima. Yo creo que el trabajo verdadero es previo; las cumbres son solo un gran mercado mundial”.

Ley sobre cambio climático
La Comisión cuenta con un equipo de técnicos y asesores, unas 12 personas, especializadas en diversas áreas; pero en cambio climático “tenemos una gran debilidad”. Por esta razón los casos se analizan sin advertir dicha variable.

Para transformar esta situación “hemos considerado realizar un foro que tendrá como objetivo escuchar propuestas y conformar el equipo nacional que analice el tema y proponga un proyecto de ley para cambio climático”.

González anunció que el foro ya tiene fecha. “Está previsto que sea el próximo miércoles 3 de junio”. La convocatoria es abierta. Contará con el apoyo de la red Periodismo ante el Cambio Climático (PCC). Voluntariado centrado en mostrar en todos los sectores la visión transversal del tema, abrir espacios para los diversos actores y apalancar políticas públicas sobre la materia.


El desconocimiento sobre cambio climático impide que no se advierta la importancia estratégica de esta materia. Por esa razón, se posponen los asuntos relacionados con el ambiente y hacen de esta área una cenicienta nacional. Pero, cambio climático llegó para quedarse; y presiona para que sea analizado, no solo en la Comisión de Ambiente sino en las 15 comisiones que conforman el parlamento venezolano.

viernes, 22 de mayo de 2015

Valores y sinergia son clave para la sustentabilidad ambiental

Las IV Jornadas Ambientales UCAB presentaron iniciativas que ejecutan diferentes campus del país. La materia desarrollo sustentable permeó todas las carreras de la Ucab. La feria ecológica sirvió de vitrina para las ong ambientales e instituciones públicas









Alba Marina Gutiérrez
@albamarinavzla


 Con el título “La crisis ambiental: ¡Un reto para los universitarios!” La cuarta edición de las Jornadas Ambientales de la UCAB tuvo como objetivo fortalecer el eje de sustentabilidad ambiental de dicha casa de estudios, promover la cultura de sustentabilidad ambiental universitaria en los ámbitos de docencia, investigación, extensión y gestión del campus. Así como fortalecer redes y mostrar las diferentes experiencias y proyectos –en la materia- que ejecutan otras universidades del país.

José Virtuoso, rector de la Ucab, en entrevista con la red Periodismo ante el Cambio Climático (PCC) destacó: “Esta cuarta jornada consecutiva, así como la feria, hablan de un esfuerzo de la Universidad por reflexionar, desarrollar iniciativas concretas, convocar otros actores del país que –también- están pensando y haciendo en este tema. Como Universidad, poco a poco, nos vamos incorporando en un asunto crucial como es la sustentabilidad ambiental”.

El director de Sustentabilidad Ambiental de la Ucab, Joaquín Benítez informó que la materia desarrollo sustentable es obligatoria en todas las carreras de la Ucab. Añadió que estas jornadas “fueron un logro muy importante. Hubo intercambio de información relevante sobre la crisis ambiental en Venezuela y el rol que poseemos como universidad en materia de sustentabilidad ambiental”.

El profesor e investigador del Instituto de Desarrollo Experimental de la Construcción (IDEC) de la Facultad de Arquitectura y Urbanismo de la UCV, Geovanni Siem habló del proyecto UCV campus sustentable. Mostró el panorama actual basado en indicadores: residuos, huella ecológica, energía y “la integración de todas las dimensiones como columna que da estructura al desarrollo sustentable. Este plan de sostenibilidad nos ha permitido ser explorador y misionero, y articular gente”.

Griselda Ferrara, docente y coordinadora de la Cátedra Libre de Cambio Climático de la UCV (CLCC-UCV) dijo: “Las universidades tienen gran responsabilidad en inculcar conocimiento sobre cambio climático como variable de sustentabilidad. Deben desarrollar estudios y planes de acción para reducir emisiones y promover la mitigación y adaptación dentro del campus; labor que viene desempeñando esta cátedra”. Recordó que de acuerdo con la Ley de Gestión Integral de Riesgos Socionaturales y Tecnológicos (2009) se debió formular un Plan Nacional de Adaptación al Cambio Climático; una estrategia clave para la sostenibilidad ambiental, económica y social.

De la Universidad Centroccidental Lisandro Alvarado (UCLA), la coordinadora de la Comisión de Ambiente y de la RedVua, Carelia Hidalgo advirtió sobre “la coherencia” entre pensar, hablar y actuar verde. “Por eso es necesario un cambio educativo que incluya la variable ambiental”. Destacó la necesidad de promover el trabajo en red para fortalecer la gestión ambiental universitaria hacia la sostenibilidad. “Así se logra sinergia y enfrentar dificultades, se reconocen potencialidades y se multiplican resultados”.

Fuera del auditorio, la feria ecológica mostró productos y proyectos de ong ambientales y de entes públicos. También dejó escuchar “que el ambiente no es de interés para los políticos; que solo usan este tema para desprestigiar la gestión municipal del adversario”.


Antecedentes
La variable desarrollo sustentable tocó las puertas de las universidades venezolanas mediante un proyecto piloto propuesto en 2012 desde el Ministerio de Educación Superior (actual Ministerio del PP para Educación Universitaria, Ciencia y Tecnología-MPPEUCT).

La iniciativa buscó en aquel momento dar forma al Plan Nacional de Universidades Sustentables, basado en los artículos 127 y 128 de la Constitución Nacional, que establecen la necesidad de la protección y conservación del ambiente, a través de un modelo de desarrollo sustentable en los ámbitos: social, político, ecológico, económico, educativo, tecnológico, entre otros.

Para tal fin, el mencionado ente seleccionó en la fase inicial cinco universidades: Pedagógica Experimental Libertador (UPEL), Central de Venezuela (UCV), Nacional Experimental de las Fuerzas Armadas (Unefa), Simón Bolívar (USB) y la Bolivariana de Venezuela (UBV).

El objetivo fue permear con la variable sustentabilidad todas las funciones de las universidades; es decir: extensión, investigación y docencia. Esto supone el compromiso de incorporar el término sustentabilidad de manera transversal, según técnicas e indicadores internacionales, en la gestión de energía, transporte, infraestructura, administración e investigación.

En el camino, la propuesta se enfrió del lado oficial. Sin embargo, los campus que asumieron el reto se han mantenido y avanzan. Además, otras universidades se han incorporado porque han visto en el desarrollo sustentable una oportunidad para mejorar la calidad educativa y de administración.


La vicerrectora académica de la Ucab, Silvana Campagnaro subrayó que la Ucab “ha hecho un gran esfuerzo para repensarse, para poder formar un profesional y una persona integral, que dé respuestas a los desafíos que presenta el mundo en este siglo: globalización, ambiente, desigualdad, pobreza. El propósito de nuestros valores ucabistas es hacernos mejores ciudadanos y la sustentabilidad ambiental exige salir de lo abstracto y ser referencia concreta”.

miércoles, 20 de mayo de 2015

Funcome en el 7º Festival del Libro Chacao habló sobre cambio climático

El público asistió para escuchar a Juan Carlos Sánchez, científico venezolano, contribuyente al Premio Nobel de la Paz 2007, otorgado al Panel Intergubernamental sobre Cambio Climático (IPCC), por los estudios que confirmaron el calentamiento global atribuido en más de 67 % al ser humano






Alba Marina Gutiérrez
@albamarinavzla



La Tertulia con el Clima fue moderada por la red Periodismo ante el Cambio Climático (PCC) y sirvió para que el experto explicara qué pasa con los calorones en Venezuela, cuáles son los impactos ambientales de los incendios forestales, qué se cocina en la COP21 (París 2015), y cómo afecta la salud de las mascotas la ceniza y el humo de los incendios urbanos y forestales.

Juan Carlos Sánchez dijo que las tres últimas sequías de Venezuela son evidencia del impacto del cambio climático. Cuyas consecuencias inciden negativamente sobre la sostenibilidad del país: producción de alimentos, salud, servicios públicos como electricidad y agua. “Razones para contar con políticas públicas nacionales sobre cambio climático”.

El científico subrayó que los recientes incendios forestales ocurridos en diversos parques nacionales de Venezuela “son eventos que no han sido explicados por los voceros oficiales y llama la atención que ha tenido escasa difusión en los medios”.

De la COP21 sentenció: “Habrá consenso. No será el texto ideal pero de París 2015 saldrá un acuerdo global”.

Funcome es la Fundación para la Conservación Metropolitana, adscrita a la Alcaldía Metropolitana de Caracas. Razón por la cual el evento contó con la presencia de la alcaldesa (e), Helen Fernández quien destacó: “El cambio climático es una variable que consideramos para hacer de Caracas una ciudad ambientalmente sustentable”.

Fernández recordó que “desde hace varios años, el Despacho Metropolitano se unió al C40, Grupo de Liderazgo para el Cambio Climático, conformado por alianzas internacionales que buscan luchar contra esta alteración atmosférica”.

Explicó que “a través de la C40 se monitorean los datos atmosféricos relacionados con los peligros e impactos en infraestructuras y comunidades, además de desarrollar las mejores iniciativas en pro de la ciudad”.


En el 2014, 98% de las ciudades miembro del C40 reportaron que los efectos actuales y esperados del cambio climático, impactarían –significativamente- en sus ciudades. En respuesta, 75% de ellas, incluyendo Caracas, han llevado a cabo evaluaciones de los riesgos que supone los cambios del clima.


Periodismo ante el Cambio Climático @periodismocc

viernes, 8 de mayo de 2015

Ruédala Simón: Emprendedores de la movilidad no motorizada

Una exposeminario permitió conocer que la movilidad urbana es un nuevo nicho de mercado y fuente de empleos verdes. También, que sigue en construcción el sistema de préstamo de bicis dentro del campus de la USB; propuesta que abrió camino para crear el Centro de Estudios de Movilidad en Bicicleta (Cembi)

Alba Marina Gutiérrez
@albamarinavzla






En 2012, jóvenes estudiantes de urbanismo, visionarios e impulsores de la movilidad sostenible en la Universidad Simón Bolívar (USB) abrían paso a su idea. La propuesta: Ruédala Simón, fue rechazada en primera instancia. Sin embargo, tenacidad, convicción y mucha pasión lograron que fuese aprobada. Dos años más tarde, ese proyecto, cuyo objetivo es incorporar la bicicleta como medio de transporte alternativo dentro del campus universitario mediante un sistema de préstamo; además, abrió camino para crear el Centro de Estudios de Movilidad en Bicicleta (Cembi).

El liderazgo compartido que apalanca a Ruédala Simón es el modelo de gestión que le dio vida el 22 de abril de 2013, el Día de la Tierra. En el marco de esta celebración mundial, en 2015, una exposeminario sirvió de vitrina para conocer casos e iniciativas en materia de movilidad no motorizada en Venezuela. Así como aspectos sociológicos del peatón, del conductor de bicicleta, de carro y de la ciudad.

El seminario fue moderado por el jefe del Instituto de Estudios Regionales y Urbanos (IERU) de la USB, Rafael Martínez quien dijo que “la movilidad sostenible, así como los demás temas urbanos, es un asunto complejo y multidimensional. Este evento nos permitió ver que la gente que cree en algo, se convierte en un multiplicador y promotor de esa idea. Es el ejemplo de Ruédala Simón”.

Cuando estos estudiantes comenzaron con este proyecto eran tres, luego cinco y en este momentos son más de 100 personas “con ideas que todavía son innovadoras para Venezuela, que se apropiaron de ellas y están permeando a la sociedad”. Comenzaron implementando su propuesta en un ámbito pequeño como la universidad pero han trascendido los límites del campus y se han colado en otros espacios de la ciudad. “Aunque todavía falta mucho por recorrer, porque los cambios urbanos toman mucho tiempo, vemos que dentro de esa lentitud, hay avances cada día y esa es la tarea que hace Ruédala Simón. Esta propuesta se ha insertado en los procesos de cambio que son necesarios en la ciudad, que es la expresión física de la sociedad. Estos muchachos salieron del aula y se están convirtiendo en multiplicadores”.

El evento –también- permitió advertir cómo la academia en su rol de creación y divulgación del conocimiento es fundamental en los cambios de mentalidad “porque temas como la movilidad sostenible implican cambios de mentalidad. Una batalla que hay que librar en Caracas donde los espacios para el peatón están ocupados por carros, por basura, por ‘mobiliario urbano’ o por aceras inseguras” dijo en su presentación “Del mito del peatón salvaje a la beligerancia propositiva”, el periodista, José ‘Cheo’ Carvajal.

El seminario -además- mostró la multidimensionalidad del asunto con la participación de instituciones públicas encargadas de la movilidad como Metro de Caracas, Alcaldía de Valencia y Alcaldía Metropolitana de Caracas. Organismos que han concebido sus propuestas al tomar en cuenta la interdisciplinariedad con proyectos complejos que tienen muchas aristas y que todas deben tomarse en cuenta. Destacaron que la movilidad urbana es un nuevo nicho de mercado y fuentes de empleo.

El sociólogo, con experiencia en desarrollo sustentable y políticas públicas, David Figuera centró su ponencia en seguridad vial y ciclistas. Un estudio que está en desarrollo, el cual ha caracterizado quiénes son los ciclistas en Venezuela y sobre los tipos de ciclismo que hay en el país: deportivo, recreativo, de transporte, otros.

Figuera destacó sobre varios puntos: 1) La bicicleta ya es un elemento que forma parte del transporte de Venezuela pero no está formalmente en el sistema; 2) Hay un problema que la mayoría no estamos viendo: el conflicto entre conductores de carros y conductores de bicicletas. Esto significa colisiones y agresiones; a veces con daño físico o llevan a la muerte; 3) Carecemos de normativas, leyes y sanciones tanto para el ciclista como para el conductor que se ve involucrado en un hecho con ciclistas.

Daniel Ramírez, uno de los líderes de Ruédala Simón contó su experiencia y aventuras para asistir al 4º Foro Mundial de Bicicleta realizado en Medellín, Colombia en 2014. “Planifiqué durante dos años el viaje. Me fui en bicicleta, solo, creí que era sencillo (…) lo disfruté, lo padecí, pasé frío, crucé la cordillera andina (…). Fueron 12 días de trayecto, 10 días pedaleando y 2 días entre autobuses y descanso. Medellín hace gala del sistema de bicicletas públicas y del sistema integrado de transporte en el que la bicicleta es clave”.

Bicinumeritos
Al coordinador del Cembi, Yeferson Parra se le consultaron las cifras que ha acumulado Ruédala Simón, así como los retos en desarrollo y del futuro.

600 usuarios carnetizados
20 bicicletas para préstamo
30 biciestacionamientos
120 biciescuelas (unas 2.500 personas atendidas en una población de 1.500 estudiantes).

Los retos
1) El sistema de préstamos de bicicletas ya está montado, ya funciona. Sin embargo, tiene limitaciones presupuestarias. Queremos ampliar nuestra flota. Necesitamos más y mejores bicicletas. A través de una modalidad que se llama Patrocinarte estamos solicitando unas 10 bici.
2) Hemos hecho una propuesta del sistema de préstamo para la ciudad, asociada al Metro de Caracas. Esperamos que se logre la respuesta de manera rápida.
3) Diseñamos un prototipo de portabicicletas para autobuses y metrobuses adaptados a nuestra realidad topográfica, velocidad y baches en las calles. Está disponible, solicítenlo.

Parra aseguró que motivan al estudiante para que usen la bici dentro del campus, dada las características favorables del entorno: plano y buen clima.

“Tenemos dos ruedas y hay que usarlas. Hay que comenzar a rodar. Queremos llegar a las comunidades de escasos recursos que nos rodean, para eso requerimos más bicicletas. El Cembi, desde la academia, la docencia y la investigación, tiene la misión de promover el uso de la bicicleta desde una perspectiva que no se promovía en Venezuela. Además, estamos en capacidad de generar soluciones en materia de movilidad”.

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